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BIOGRAPHY


Raphaël Moreira Gonçalves

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Born in France with Cape Verdean and Italian heritage, Raphaël Moreira Gonçalves explores physical and alternative realities through an anti-disciplinary practice merging film, sculpture, painting and digital media.

His “hyperstory” methodology uncovers invisible dimensions of reality and consciousness, critically examining contemporary imagery and societal perceptions of violence, fear, and the unseen forces shaping mental and virtual landscapes through a playful, humorous, yet deeply personal lens. His mixed-media works, evoking video game aesthetics, alien iconography, and cryptic scripts, construct invented worlds reflecting technology’s distortion of humanity and existence.

A graduate of the École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon and Le Fresnoy - Studio National Contemporain, he received grants from CNAP and DRAC Hauts-de-France, with residencies at Cité Internationale des Arts (Paris), Clearview (London), and Kooshk (Tehran).

Notably, his work has been exhibited at Thaddaeus Ropac Gallery (Paris), FRAC Île-de-France (Paris), Contemporary Art Center Vilnius, Clearview (London), Refraction Festival (Miami), CAPC Bordeaux, and MUTEK Montreal, among others.

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Curriculum Vitae

Full portfolio and written materials available upon request //====


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CURATORIAL NOTES : 


“Questioning the materiality of the screen while filling it up with content – in general moving images – the practice of Raphaël Moreira Gonçalves may revolve around the idea that the world we see is always our own unknowable creation. Through his sculptures and videos – and their in-between, the augmented sculptures – the artist has always been dealing with the way we create and use images in order to tell our stories – whether these are personal or collective.”

— Cédric Fauq

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“Ghosts haunt the work of Raphaël Moreira Gonçalves like amplified representations of reality, which the artist tirelessly projects onto screens, monitors, bodies, broken mirrors, or basins of water… Anything that can serve as a surface for his images becomes a catalyst for belief and a portal to the imaginary. His works seem charged with meaning, as if electrically loaded. (…) A kind of handcrafted science-fiction uncanny that seeks to deceive our senses and turn the screen, as the artist puts it, into ‘a gateway to an unreachable world.’ Chaos is indeed the credo of this abundant body of work, striving to shatter narrative through layering, branching, and the multiplication of both physical and mental projection surfaces.”

— Mathilde Villeneuve

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"There is something coming from another galaxy in the practice of the multidisciplinary artist Raphaël Moreira Gonçalves. And this is not only due to the crazy aesthetic of his work, but rather to the juxtaposition game between the dimensions that would allow to communicate with other universes. Through augmented reality sculptures, videos and experiences in virtual reality, video games and computer graphics, he proposes creations that bridge the gap between the real and the fictional, while emphasizing the spiritual and mystical dimension of virtual. "For me the virtual is close to a mental and energetic space that can be revealed in the physical world". A vision that echoes brane cosmology, a theory where all dimensional stratas are so close to each other that we would not be able to differentiate them. And this proximity could partly be the basis of the ambiguity of our relationship to the virtual and whose return to equilibrium would be made only during the passage in the afterlife. Obviously this is only myth and speculation, but this cosmic legend 2.0 is one of the major ingredients of the narrative that paces the universe imagined by Raphaël."

— Benoit Palop

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FR VERSION :::


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Né en France, d’origines capverdienne et italienne, Raphaël Moreira Gonçalves explore les réalités physiques et alternatives à travers une pratique anti-disciplinaire mêlant cinéma, sculpture, peinture et médias numériques.

Sa méthodologie de « l’hyper-récit » révèle des dimensions invisibles du réel et de la conscience, en examinant de manière critique les images contemporaines ainsi que les perceptions sociales de la violence, de la peur et des forces invisibles qui façonnent nos paysages mentaux et virtuels. Ses œuvres, à la fois malicieuses, ironiques et profondément personnelles, empruntent aux esthétiques du jeu vidéo, à l’imaginaire extraterrestre ou encore aux écritures cryptiques pour construire des mondes inventés qui interrogent la manière dont la technologie reconfigure l’humanité et l’existence.

Diplômé de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon et du Fresnoy (post-diplôme), il a bénéficié de bourses du CNAP et de la DRAC Hauts-de-France, et a été en résidence à la Cité internationale des arts (Paris), Clearview (Londres), Kooshk (Téhéran), et à la Spinnerei (Leipzig).

Son travail a notamment été exposé à la galerie Thaddaeus Ropac (Paris), au FRAC Île-de-France, au Contemporary Art Center de Vilnius, à Clearview (Londres), au Refraction Festival (Miami), au CAPC de Bordeaux, ainsi qu’à MUTEK Montréal.

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EXTRAITS DE TEXTES :


« Interrogeant la matérialité de l’écran tout en le chargeant de contenu, principalement d’images en mouvement, la pratique de Raphaël Moreira Gonçalves semble graviter autour de l’idée que le monde que nous percevons est toujours une création de nous-mêmes, aussi insaisissable soit-elle. À travers ses sculptures et ses vidéos, et ce qui se situe entre les deux : les sculptures augmentées, l’artiste explore depuis toujours la manière dont nous produisons et utilisons les images pour raconter nos histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives. »

— Cédric Fauq

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« Des fantômes rôdent dans l’œuvre de Raphaël Moreira Gonçalves comme autant de représentations décuplées de la réalité, que l’artiste diffuse à l’envi (…) Tout ce qui peut servir d’écran à ses images constitue un espace catalyseur de nos croyances et ouvre l’imaginaire. Ses œuvres sont chargées de sens comme on dirait qu’elles sont chargées d’électricité. (…) Une inquiétante étrangeté version science-fiction bricolée, qui cherche à tromper nos sens et faire de l’écran, comme le déclare l’artiste, “la porte d’un monde inaccessible”. Le chaos est bien le credo de cette œuvre foisonnante, qui cherche à éclater la narration par superposition, ramification et démultiplication des surfaces de projection, physique et mentale. »


— Mathilde Villeneuve

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"Il y a quelque chose venant d’une autre galaxie dans la pratique de l’artiste multidisciplinaire Raphaël Moreira Gonçalves. Et ce n’est pas seulement dû à l’esthétique barrée de son travail, mais plutôt au jeu de juxtaposition entre les dimensions qui éventuellement, permettrait de communiquer avec les autres univers. Par le biais de sculptures en réalité augmentée, vidéos et expériences en réalité virtuelle, jeux vidéo et images de synthèse, il propose des créations qui font pont entre le réel et le fictif, tout en mettant l’emphase sur la dimension spirituelle et mystique du virtuel. “Pour moi le virtuel se rapproche d’un espace mental et énergétique qui peut se dévoiler dans le monde physique”. Une vision qui fait écho à la cosmologie branaire, une théorie selon laquelle toutes les strates dimensionnelles seraient si proches entre elles, qu’on ne serait pas capable de les différencier. Et cette proximité pourrait en partie être à la base de l’ambiguïté de notre relation au virtuel et dont le retour à l’équilibre se ferait uniquement lors du passage dans l’au-delà. Bien évidemment ceci n’est que mythe et spéculation, mais cette légende cosmique 2.0 constitue l’un des ingrédients majeurs de la trame narrative qui rythme l’univers imaginé par Raphaël."

Benoit Palop

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